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  • : Le blog de la choupinette des cîmes
  • : Anecdotes professionnelles et personnelles de la vie d'une jeune vétérinaire passionnée.
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Précision: je ne fais pas de diagnostic en ligne car cela nécessite une consultation en chair et en os !
Chaque cas est unique, et beaucoup de maladies présentent des symptômes en commun. Internet ne peut remplacer une visite chez votre vétérinaire préféré !

Je ne répondrais donc pas aux e-mails me demandant un avis ou un diagnostic.


  Les conseils que je donne pour les propriétaires, ont surtout pour objectif de:
- vous informer,
- vous aider à prendre soin de votre minou ou de votre toutou,
- et vous alerter sur les signes ou symptômes à ne pas minimiser pour le bien de votre animal.


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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 20:43

Ce soir, c'était encore un de ces soirs où je me demande où sont passé les gens.

 

En sortant du boulot, je  m'engage avec ma Twiggy sur la rue de la clinique, qui dernièrement était systématiquement bouchée à cause de travaux, et ce, à toute heure de la journée etmême aux heures dites "creuses".

La voie est pourtant libre... bizarre. Mais tant mieux !

 

J'arrive à proximité des maréchaux, passage en général très critique à cause des travaux pour la future ligne de tramway, travaux qui semblent d'ailleurs durer une éternité, et qui paraissent toujours (d'un point de vue extérieur) loin d'être finis. Quand j'arrive au boulot le matin, ça semble s'activer ça et là, doucement mais surement. Le soir en repartant je trouve que rien n'a bougé. Cela dit, quand je repasse quelques jours ou semaines après, parfois, la voie ouverte aux voitures n'est plus exactement au même endroit, c'est quand même la preuve que les choses avancent ou au moins qu'elles changent un peu.

Bref, donc j'arrive au carrefour qui me fait traverser les maréchaux et où je peux perdre entre 5 et 15 minutes : personne. Feu vert et ça roule. Je suis ravie. Je vais peut être pouvoir voir la fin de Plus Belle La Vie, peut ête même la moitié, qui sait ! (sans commentaire svp, chacun ses faiblesses, non mais ! )

 

J'arrive au périf : pas de longues files de voitures entassées au feu situé en bas de la bretelle d'accès. Je regarde le panneau : rien d'annoncé comme temps de trajet pour accéder à ma porte de sortie (pour les non parisiens, ça veut dire que ça roule), et porte de Bercy est annoncée à 19 minutes.

 

Dingue !

 

C'est alors qu'une question s'impose à moi : MAIS OU SONT LES GENS ???

 

Ou sont les voitures, les files interminables avec les éternels excités qui tentent de se faufiler ça et là ou d'imaginer une file en plus sur le coté pour squizzer tout le monde, et provoquer ainsi, les autres, ceux qui ont patiemment attendu leur tour et qui klaxonnent, et moi qui ne me laisse pas faire non plus et laisse vociférer le trou du Q qui pensait pouvoir me passer devant comme ça sans se faire remarquer (et parce que ma plaque porte un numéro de département de province), et aussi les piétons qui traversent quand il ne faut pas et ceux qui attendent quand ils devraient traverser.

 

Mais OU SONT-ILS ???

 

Je commence à m'inquiéter...

 

Si ça se trouve il s'est passé quelque chose de grave et l'on ne m'a pas prévenue !!!

 

Du genre, un attentat terroriste en France, ou ailleurs ? Un tremblement de terre pas loin, qui aurait incité les gens à rentrer chez eux et se planquer sous la table de la cuisine (nan, peu probable, j'ai rien senti), un crash d'avion, un incident nucléaire ??? Une apocalypse imminente ???

Je n'ai pourtant pas entendu de sirène de pompiers...

Peu probable, donc.

 

Sur le périphérique, ça roule bien, je suis presque rassurée quand une hausse de la densité de voiture m'oblige à ralentir et à rouler à 50km/h...

Presque, car je reste malgré tout inquiète et vigilante.

 

Qu'est ce qui peut bien retenir les gens chez eux, ou les avoir poussé à sortir plus tôt du boulot pour être plus vite à la maison, et qui sortirait du cadre des catastrophes naturelles (puisque pas de sirènes qui retentissent) ???

 

Une retransmission télévisée de l'interrogatoire de DSK, en anglais sous-titré aux infos de 20H ?

Un match de foot trans planétaire??? Ce n'est pourtant pas la coupe du monde en ce moment.... Cela dit je n'en sais rien, je ne suis pas le foot... ce n'est donc pas impossible.

Une apparition télévisée du fantôme de Mickaël Jackson, pour un concert post mortem en direct live.

 

Me voilà pressée de rentrer pour regarder les infos.

 

Je sors du périf.

Dans ma ville, je vois des gens plaisanter et sourire... à priori eux non plus ne savent pas !

 

J'arrive chez moi.

Tout semble normal.

Le chat aussi. Il réclame sa pâté du soir. Pas de bol, j'ai encore oublié d'en acheter à la clinique. Un peu de rillettes, ça ira? (chut, ne le dit pas au Choupinou)

Ca reste bizarre : J'ai mis 10 minutes pour rentrer du boulot. Contre 45 min le matin... Et on n'est pas en période de vacances scolaire (période à laquelle, effectivement, les gens sont pas là. Ils sont ailleurs, quelque part, mais en tous cas, pas sur les routes franciliennes).

 

Je fouine sur le net. Je mets BFM télé... et non, rien.

Rien de particulier dans les news...

 

Alors c'est tout.

Y'avait juste pas de bouchons.

Il y aurait même une explication rationnelle à cette fluidité de trafic : il n'y a tout simplement pas eu d'accident ou de panne sur le périphérique, et en plus de ça, je suis sortie du boulot une heure plus tard que d'habitude... enfin, correction :  "une heure plus tard que l'heure à laquelle je devrais sortir normalement tous les jours"... et les gens étaient déjà rentrés, c'est tout.

 

Le monde est juste bien plus tranquille et normal que ce que peut imaginer mon esprit loufoque dans un moment d'égarement.

 

Dommage. Mais quelque part,  tant mieux ! ;-)

 

Allez je vous laisse, je vais continuer à imaginer le pire. C'est drôle, puisque c'est pour de faux.

 

http://photo.ina.fr/volumelr/ina_volume20101011/51005213_34438362/m_181388089_0.jpg

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 13:49

Bon, chers amis, l'heure est grave.

 

Samedi je vais à un mariage. Qui dit mariage, dit robe.

 

Je ne devais pas bosser samedi, mais le mic mac au boulot fait qu'il n'y a personne samedi matin donc bien que j'avais bloqué mon samedi depuis 2 mois, c'est quand même moi qui m'y colle ( car il n'y a personne d'autre de dispo, et parce que c'est un peu ma clinique, même si je n'y suis que salariée, je suis la véto principale, donc c'est normal)

 

Je n'aurais donc pas toute la matinée pour me pomponner...

 

J'aurais au max une heure. THE drame !

 

Second drame : la robe que j'avais commandée, à cause du décolleté et aussi parce que la robe en elle même tient un peu, se porte sans soutif. Or avec mon opération d'il y a 3 semaine, je suis obligée d'en porter un, et un bon.

 

Donc je me reporte sur une robe que j'avais mise pour un mariage il y a 4 ans.

 

Or je n'ai plus tout à fait la même silhouette qu'il y a 4 ans. (bouhhhh la honte !!!)

 

Il y a 4 ans je faisais du roller tous les dimanches et les vendredi soirs aussi, j'étais célibataire donc je mangeais sans excès le soir, et surtout euh, ben j'ai fait une bonne dépression suite à une rupture, et suite à ça, j'avais quand même bien bien maigri.

 

Entre temps j'ai trouvé un boulot qui m'épuise tellement que je n'ai plus beaucoup de temps à accorder au sport (ni à une éventuelle préparation culinaire équilibrée, vive les surgelés !), et j'ai fait l'acquisition d'un homme (et oui ! Mon Choupinou !) qui a besoin de manger correctement le soir, et pis bon ben... comme c'est là sous mes yeux, je n'vais pas manger une salade ou une soupe alors qu'une pizza est en  train de dorer au four.

 

Oui, parce que sinon il la mangerait seul cette pizza, et je ne peux pas lui imposer ça : mon choupinou dinant seul à table, livré à lui même face à une pizza monstrueuse, dégoulinante de fromage !!! (celui qui évoquerait de près ou de loin le mot mauvaise fois sera puni).

Et aussi parce que mon pauvre petit estomac ferait sacrément la tête si je lui imposais une telle torture.

Graou graou qu'il dirait, et je finirais avec des accès de boulimie nocturne, à me lever affamée à 4h du mat, fouillant les poubelles dans un demi sommeil somnambulmesque, à la recherche de petits morceaux de pizza qui aurait échappé au ventre choupinien.

 

Bon, soyons Bref, je dois donc perdre 5 kilos d'ici samedi, le tout sans faire de régime (faut pas pousser non plus), ni de sport (pas le temps).

Donc juste avec la force de l'esprit.

 

Comment ça "je rêve" ?

 

C'est ainsi, je n'ai pas le choix !!! Aors mon corps s'y pliera !!!

 

Bon je vais peut être quand même commencer à faire un peu attention à ce que je mange, histoire d'aider un peu mon esprit à convaincre mon corps... allez, c'est décidé, je commence après le repas de ce soir (ben oui, je peux pas avant, et ce n'est pas une fausse excuse, c'est que je dine avec un ami que je n'ai pas vu depuis longtemps !!!!)

 

Choupinette vs kilos en trop : la guerre est déclarée !!!

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 16:00

Bon je tiens à m'excuser pour mon manque d'assiduité ces derniers temps.

J'ai eu pas mal de soucis, ce qui s'est énormément répercuté sur la quantité de temps accordée à l'activité "loisirs" dont ce blog fait partie.

 

Cette semaine je suis en arrêt maladie.

Et oui, j'opère des animaux toutes les semaines mais ce lundi c'est moi qui y suis passée.

 

J'ai vécu la vesrion humaine des étapes par lesquels vos minous et vos toutous passent quand vous nous les amener chez nous pour une chirurgie. J'y ai pensé, quand j'étais là bas. Le parallèle est amusant ! ^^

 

wwwouff wouuufff (Mais pourquoi elle me laisse là ma maitresse !!! Hey, attend moi, déconne pas !!) aboie Samy en tirant sur la laisse dans la direction de la porte.

 1jral-hosto.BD2.jpg

"Bon, ça y est c'est le grand jour, même pas peur " pense la Choupinette en serrant la main de son Choupinou qui l'accompagne (quel homme, comme je l'aiiime!) 

entree.JPG

 

"non mais c'est quoi ce bordel, non seulement on me prive de croquettes et là elle me laisse chez les gens en blouse verte, ça sent l'arnaque !!!" /

"j'ai faim ! c'est pas un truc pour moi les activités où il faut être à jeun. Bon c'est par où le service machin?"

 

Un peu plus tard dans le chenil/la chambre ...

 

"ah ben super, enfermé dans une cage en plus, mamaaaaaannn"

"Bon, le lit est confortable. Mon chéri, arrête de faire joujou avec la commande du lit, on va se faire repérer! Bref, non non, je ne stresse pas, cela dit le plus tôt sera le mieux quand même"

 

L'attente semble interminable....

"ouaf ouaf" - "meeoooowwwww" (faites moi sortir de là, j'ai rien fait, j'vous jure, le pipi dans l'entrée c'était l'autre chien, le noir et blanc qui attendait avant moi!" 

"Mais, elle est super transparente leur blouse en papier !! T'es sûr que je ne devais pas garder ma culotte? Bon, Allez tu peux y aller mon Choupi, tu vas être en retard à ton travail. A tout à l'heure mon Choupinou, je t'appelle quand je suis réveillée. Je t'aime"

 

Le moment où on te pose le cathéter...

"kaïïïï ka¨kaï"

Choupinette grimaçante et qui pense tout bas "toujours aussi agréable de se faire poser un cathéter..."

 

1jral-hosto-bd1.JPG


Et c'est parti pour une bonne petite sieste chimique !

"rrrrronnnn pfffllllll rrrroooonnn" 

"oh ben, ça y est, je m'endo..."

 

Au Réveil :

psssssssssssssssssssssss

"euh, j'ai énormément envie de faire pipi.... ah une bassine, euh.. bon bah merci... "

 

Et là je vous assure que faire pipi dans une salle où il y a du passage, avec une charlotte sur la tête, des gens qui parlent à côté, assise dans un lit  avec une perf sur la main droite, et même pas en position acccroupie... et bien j'avais beau avoir une envie du tonerre à cause de la perf qu'ils m'avaient passé, j'arrivais pas. Ca voulait pas marcher, même en forçant et en me concentrant à fond.

Et même en appuyant sur ma vessie, ce qui avait marché la fois où je m'étais fait opérer du poignet, et bien là non, pas moyen.

Il a fallu que je m'accroupisse dans ce maudit lit pour que mon cerveau (cet idiot) considère que les conditions de base étaient respectées et autorise à mon sphincter urétral de se relacher.. C'te honte.

 

Bref, j'écope d'une semaine d'arrêt maladie. Et depuis 3 jours j'alterne entre l'ennui, la télé, le papotage sur le net, la lecture, les envies de faire plein de choses (un peu beaucoup  contrecarrées par le fait que je ne dois pas forcer)...

 

Mais je ne me plains pas (trop) et essaie de profiter pleinement de ce petit répit dans ma vie trépidante. Enfin un peu de temps pour penser à moi, à rien, pour me poser... rêvasser.

 

S'il y en a bien une qui est contente, c'est illuine, ravie d'avoir de la compagnie en journée !

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 14:40
Hier, journée catastrophe.

Je sors: glagla, il fait froid et il neige.
Jusque là rien de bien méchant
Pour aller plus vite, je traverse la rue hors des passages piétons, et donc je passe sur une grille métalique sur le trottoir (il devait y avoir un arbre qui poussait sur cette terre, avant). Donc, sûre de moi je pose un pied sur la grille et swiiiiiiiiiiiiiiiiiffffffffffff BOUM ! Et me voilà sur les fesses en deux secondes et demi !
"ça va mademoiselle?" dit un cycliste témoin de la scène.
"argh, mfff, oui oui, merci!"

Je repart en claudiquant, pas le temps d'avoir mal, je suis à la bourre.
Aïe quand même, j'ai pris un sacré coup sur la fesse gauche.

J'arrive à ma voiture... mama mia !!! elle est recouverte d'une épaisse couche de givre. J'en oublie aussitôt ma douleur fessière. Je sors ma gratounette, mais rien à faire. Enfin si, en tapant comme une tarée j'arrive à faire des petits trous dans l'épaisse couche de givre... mais bon j'ai pas envie de rayer mon pare brise, et impossible de ne rien faire: rouler en aveugle, c'est pas tip top.
J'ai alors démarré la voiture et mis le chauffage à fond... Et j'ai gratté comme une dingue en même temps. Ça a fini par céder un peu. OUF

Une fois un petit hublot formé face à la place conducteur, j'ai décidé de partir, pas le temps d'attendre d'avantage et puis ça finira de fondre sur le trajet.

Arrivée sur le périph: mince, c'est bouché ! Y'a soit disant un accident à 3km (dont je ne verrai jamais la couleur, car quand je suis arrivée à ces trois km là, y'avait  déjà plus rien, mais c'est ça la magie de Paris:  le bouchon persiste looooongtemps après l'accident ou la panne, en général... J'en arrive à me dire qu'ils ont quelque part un peu de chance ceux qui partent très très tôt, ils peuvent prendre le périf avant qu'un accident n'ait eu le temps de se produire... arf, c'est dur ce que je dis là, pardon, je le retire.)

Arrivée près de la clinique: Galérage pour me garer. Un papy me regarde de travers genre "jte surveille toi, défonce pas la voiture qu'il y a devant toi parce que je retiens ton numéro de plaque!"

Arrivée au boulot sans trop boiter. Pas le temps de boiter, j'ai déjà une demi heure de retard. "Y'a des gens en salle d'attente?" "non" "bon, ouf, je peux souffler"

La journée s'avèrera ennuyeuse car quand il neige ici, tout le monde reste chez soi. Sauf ceux qui bossent, comme nous. Les irréductibles gaulois en quelque sorte.

Retour le soir sans encombre. Les gens sont rentrés tôt à cause du temps, me laissant ainsi un périf relativement fluide.
Le sol était sec, il ne neigeait plus. Par contre c'est seulement là que sur le périph ils avaient décidé d'afficher sur leur panneaux  électroniques "salage en cours".... hein???? Z'auriez pas un train de retard par hasard... que dis-je, à ce stade ce n'est plus un train, c'est plutôt une fusée carrément !

Bref, je passe par la station service pour faire le plein, mes mains se sont mises à geler en à peine 5 minutes (ils devraient pas faire des poignées métalliques, c'est froid).
Et enfin, ENFIN, rentre à la maison.

Je n'avais pas eu mal à la hanche de la journée, mais une fois assise, à froid, dans le canap', j'ai commencé à douiller. J'ai donc galéré pour pendre le linge et faire la vaisselle mais j'ai tenu bon.

J'ai dormi sur le dos, du coup.
Et aujourd'hui j'ai encore bien mal.

Si ça c'est pas une journée catastrophe... (je sais j'aurais pu mieux faire genre me casser le coccyx, tomber sur de la terre non recouverte d'une grille et avoir une grosse trace marron sur les fesses, ne pas réussir à déplier mes rétroviseurs à cause du givre... STOP, je vais réussir à me porter la poisse, il a reneigé à fond là, et je dois faire de la route ce soir :-s.... et euh... vous trouvez pas que j'ai l'imagination bien fertile en terme de catastrophe ? )

Bref. Vive la neige, quand on est pressés...
Et pendant ce temps, mon choupinou crève de chaud au Ghana !
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 14:42
Et oui je me pose la question.
Parce qu'en ce moment je gare ma voiture dehors, dans le 93...
En province, je le laisse, par flemme de l'enlever et aussi parce que c'est un peu ma petite fierté d'avoir un caducée sous le pare-brise. Mais ici dans le quartier où je la gare en ce moment, c'est franchement la zone, et j'ai peur que ma Twiggy soit abîmée par "jalousie" ou convoitise, par des djeun's qui penseraient (comme beaucoup de gens le pensent) que les vétos sont (tous) des gens qui ne pensent qu'à s'en mettre plein les poches et qui sont (tous) blindés de frics.
Certes il y en a, mais ce n'est pas mon cas, je ne suis que salariée (et ça me convient bien) et je n'ai pas un salaire de folie...  D'ailleurs si c'était le cas (ou si je n'avais pas 800 euros de loyer à débourser chaque mois pour mon 33m2), j'aurais autre chose qu'une Twingo sans aucune, mais vraiment, aucune option...

Pourquoi une Twingo? Parce que ma grand mère (trèèèès économe et qui a très peu de frais (pas de fature téléphonique de ouf, ni de portable, pas d'internet, et elle mange les légumes de son jardin, etc...) parce qu'elle n'était avant qu'une simple ouvrière) m'a donnée 10 000 euros pour que je puisse m'acheter une voiture (merci pour le coup de pouce, qui m'a permis d'avoir un travail un peu plus loin de chez moi sans passer 3H dans un circuit métro puis RER puis bus), j'ai conscience que tout le monde n'a pas cette chance... Donc pour rester dans le budget, j'ai pris la voiture neuve la moins chère du marché... (j'ai quand même un autoradio rassurez-vous, et les vitres électriques (ça c'était de série) ) tout en essayant de choisir une tuture qui ne polluait pas trop (petit modèle donc, de toute façon c'est suffisant pour emmener avec moi toute ma petite troupe (un chat, 3 rats) et mon homme).

D'ailleurs j'y prend grand soin, je n'ai jamais eu d'accidents. Juste quelques PV parce que j'étais garée là où il ne fallait pas (en même temps, parfois on n'a pas le choix, quand ça fait 20 minutes qu'on tourne pour trouver une place, on finit par se garer par dépit quelque part où l'on ne devrait pas (place de livraison, début de virage, etc...)).
Les eraflures sur ses fesses, ce sont des attaques de poteaux de parking de grandes surfaces. Ils sont virulents ces poteaux, on a l'impression que ça passe et hop le vilain poteau se tord d'un coup et vient vous raper sur toute la partie de la cuisse, située au dessus de la roue arrière (la hanche en quelque sorte) !
Bon j'ai tenté de camoufler avec des sticks correcteur, mais on voit toujours les cicatrices...
Pauvre Twiggy... malmenée par les poteaux de parking... ils devraient les entourer de polystyrène ou de bouées plastiques, parce que je ne suis pas la seule, en général les coins sont recouvert de diverses couches de peintures, issues de nombreuses voiturettes innocentes.

Je pourrais lui prévoir une opération de chirurgie esthétique, mais c'est cher, et puis qui sait si je vais pas la re-rayer tout de suite après? J'ai un tel don pour me garer...



PS: Comment ça j'humanise ma voiture????
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 18:19
Ça y est, me revoilà sur pied.
Un signe qui ne trompe pas: je me suis remise à faire le ménage et à écrire sur mon blog !

Après 3 jours de gastro comme je n'avais jamais eu avec, en vrac: déshydratation, malaise dans la salle de consultation du toubib, ainsi qu'un essai de décoration de son sol  par le contenu modeste de mon estomac... (la honte, je vous jure) j'ai eu droit à un arrêt maladie bien mérité (on pourrait croire que je l'ai fait exprès d'aller vraiment mal pile au moment où j'arrive chez mon toubib, en plus j'ai grillé les 3 patients qui avaient rendez vous avant moi... mais rassurez vous, je me suis excusée auprès de mon médecin pour les dégâts, et j'ai proposé, une fois le malaise passé, de refaire la queue en salle d'attente en attendant mon tour, ce à quoi elle m'a répondu "oh non, vous rigolez, vous, vous êtes vraiment malade, alors vous avez la priorité" )
OK, merci, je peux rester un peu mourir là sur la table d'examen pendant que vous me faites l'ordonnance alors?

Ensuite elle me dit  "Vous avez quelqu'un, des amis, de la famille qui peut venir vous chercher?"
Là je réfléchis... Grand moment de solitude
"euhhhh non"
"Parce que vous ne pouvez pas rentrer toute seule dans cet état là, sinon vous pouvez appeler un taxi"
(et abandonner ma petite Twiggy dans une rue sordide pendant que je suis loin de là...????)
"mais en plus je dois retourner au boulot là"
(oui, bon ben j'suis comme ça, j'abandonne pas mon poste aussi facilement)
"ah mais de toute façon je vous met en arrêt maladie, vous ne pouvez pas travailler dans cet état là. Vous ne tenez pas debout, vous êtes déshydratée. Et vous n'êtes pas en état de prendre les transports toute seule, je préfèrerais que quelqu'un vous accompagne."
Intense réflexion....
"je peux essayer d'appeler mon copain, il peut peut être sortir plus tôt de son boulot pour venir me chercher"
"Oui, essayez de l'appeler, et sinon, restez un peu en salle d'attente le temps que ça aille mieux"

Bon, bien sûr, mon chéri, il n'a pas pu venir. On ne peut pas s'échapper du travail pour cause de petite amie malade. Du coup, sur les conseils de mon doc, je suis allée, titubante, à la pharmacie la plus proche acheter le médoc contre les vomissements, et une canette de coca au quebab du coin. Je me suis installée dans la voiture, j'ai pris le médoc, et un quart d'heure après un peu de coca. Et j'ai dormi pendant une heure, dans ma ptite Twingo, en attendant de reprendre des forces.
Dans ces cas là, on se dit quand même que c'est nul d'habiter loin de ses parents. Parce que ma maman, travail ou pas, elle serait venue chercher sa petite fille chérie en détresse (ou alors elle m'aurait envoyé quelqu'un).

Une heure et quelques gorgées de coca plus tard (et la p'tite hypoglycémie déjà oubliée), je démarre Twiggy et décide de rentrer chez mon homme (chez moi, y'a rien à manger, et je n'aurais pas la force d'aller faire des courses, alors autant aller un peu plus loin mais être entre de bonnes mains).

Je suis rentrée entière, fiévreuse mais debout, me suis affalée sur le canap' et j'ai alterné entre phases de comatage et crises de douleurs abdo, jusqu'au lendemain midi.
Mon homme a achetée tout plein de trucs pour moi: riz, nectar de banane, fruits secs... et m'a fait cuire du riz, du coup j'ai pu manger et boire un peu le soir même (comme je l'aime !).

Bref, rien de très glorieux mais aujourd'hui ça va mieux !
J'ai recommencé à lire des articles pro, et à fouiner dans les formations qui m'intéressent (et dont le prix est "abordable")

J'en profite pour dénoncer l'horrible goût du Smecta, moi qui en prescrit souvent... cela dit, avec un peu de jus d'orange ça passe mieux... Mais c'est pas encore ça. De toute façon, dans mon état, j'aurais pu prendre n'importe quoi qui aurait pu me soulager un peu. Sauf que le chien (ou pire le chat), tu ne peux pas lui faire comprendre que c'est pour son bien. Alors à moins d'avoir un chien ou un chat goinfre, qui ne chipotera pas de sentir le goût du smecti-dégueu dans sa pâté, c'est la séance de catch assurée (d'autant qu'en cas de gastro, l'appétit en prend souvent un coup, et faut souvent leur faire avaler à la seringue).
Alors il paraît qu'il existe un nouveau goût orange-vanille... je n'ai pas eu la chance d'avoir celui là, mais bon, avec ou sans édulcorants, l'arrière goût de plâtre doit persister.
Bref, ils devraient faire ça en gélule, quitte à devoir avaler 5 gélules par prise (vu la taille d'un sachet), ça nous faciliterait la vie. Après tout, les labos véto font de plus en plus de "délicaments" = médicaments appétants, aux arômes de viande en général... alors pourquoi nous, pauvres humains, devrions avaler des mélanges infects?
Certes, les goûts de chacun sont uniques: certains aiment le smecta, d'autres aiment les sirop caramélisés ou alcoolisés, moi je n'aime rien de tout ça. Je suis pour les gélules, ou les comprimés pelliculés, enrobés de saccharose ou toute substance enrobante non dégueu :-D. C'est vrai ça, y'a rien de pire que le médicament que tu n'arrives pas à avaler du premier coup et qui se délite sur ta langue, y laissant un arrière goût méga-amer dont tu te serais bien passé.
Je sais je suis une chochotte, que voulez vous, c'est mon côté félin ça, d'être réfractaire au goût des médicaments !

Enfin, passons sur ma chochotterie gustative, l'essentiel est que je sois sur la voie de la guérison, et que je suis à nouveau sur pieds, et prête à reprendre le boulot.
J'ai même à nouveau plein de projets en tête (ça fait du bien de se poser quand même, il faut l'avouer)

J'ai donc profité de ce répit pour formuler mes souhaits professionnels pour 2010:

- me former en échographie, pour pouvoir me débrouiller sur les cas faciles. Bon c'est 700 euros la journée, alors je vais me renseigner pour voir comment je peux faire prendre en charge au moins une partie des frais avec mes heures acquises via le droit individuel à la formation. Ou tout autre organisme compétant (FIF ou je ne sais quoi). A moins qu'un des mes patrons n'ai envie d'investir en moi... idée à creuser, argumentaire à préparer...
- faire une formation NAC, j'en ai déjà vu une pas mal sur les affections bucco-dentaires à un prix raisonnable (très utile car ce sont des affections très fréquentes chez les lapins et autres rongeurs (dont ma Griz-Griz!!!), mais j'aimerais aussi me former en médecine générale des NACs. J'ai téléchargé une thèse sur la gestion des urgences chez les rongeurs, je vais la lire dès que j'ai un peu de temps. Cela me passionne de plus en plus)
- faire toutes les formations gratuites, prises en charge par les labos véto, que je peux faire...
- lire les points véto accumulés dans mon armoire... Ça va être dur, ça! Je lis plus facilement les magazines comme l'Essentiel (magazine véto gratuit, qui résume toutes les nouveautés et actualités), ou PratiqueVet, qui sont plus proches de ce qui m'intéresse moi , et plus proche de ma "pratique quotidienne", mais le point vet regorge d'infos intéressantes, il faut juste que je me motive, au prix où je les paye....


Voilà...
J'ai à nouveau envie de bosser, et de continuer à apprendre. Je revis !

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 15:56
Il faut du temps pour qu'ils délibèrent (je n'avais (bêtement) pas pensé à ça).
C'est pas gagné, mais ça je le savais.

D'ici là, croisons les doigts (paraît que son avocat joue sur le fait que je suis tombée juste après (mais bon, ça n'explique pas la rupture du ligament, ni l'hématome sur la face dorsale du poignet, mais bon, les juges ne sont pas chirurgiens... 'tin j'aurais dû faire une xpertise médicale, groumph)
L'avocate me dit que le juge est une femme, et que les femmes sont moins compatissantes dans ce genre d'affaires...

On verra bien, après tout. Fallait le faire, de toute façon.
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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 23:02
Peut importe comment ça se terminera, puisque le cauchemar, lui, se terminera enfin.
Ces mois de souffrance, de non-vie, ces menaces de la part de ses amis, ces angoisses, ces mots qui m'ont blessée, tout cet argent que j'ai perdu, toute cette partie de moi qu'il a tué... seront classés, archivés, oubliés.
Les tords seront peut être réparés...ou pas... Mais peu importe après tout, car avec Tom je revis, et tout a cicatrisé.

Je tiens à ce que ce procès aille jusqu'au bout car je ne peux le laisser s'en sortir sans essayer, au moins essayer, de réclamer justice, de réclamer réparation pour ce qu'il m'a fait. La douleur, l'opération, les 6 semaines dans le plâtre, l'abus de ma confiance, ses blablas pour me garder dans sa poche, dans son lit, tout en déblatérant sur mon dos devant les autres. Et surtout pour la blessure physique: là, il est allé trop loin. Il a fait le con. Il ne s'est pas maîtrisé, il a voulu jouer au fort, devant ses potes, peu importe les conséquences. Et bien non, pas "peu importe". Les conséquences elles sont là et il faut au moins qu'il les affronte, même si au final le juge décide qu'il n'y a pas assez de preuves. Car laisser faire, sans même avoir reçu un seul mot ou signe d'excuse, non je ne peux pas. J'ai trop de valeur, et de principe pour accepter qu'il n'ait pas à assumer sa responsabilité dans cette histoire.
Et le fait d'être à nouveau bien, à nouveau moi, de ne plus être sous son emprise, cela me rend plus forte. J'ai à nouveau du respect pour moi, pour mon corps, j'ai à nouveau une fierté, un honneur, et je ne suis plus la petite stef effondrée qui pardonne tout, parce qu'elle pense que de toute façon elle ne vaut rien. Et pire, qu'elle mérite ce qu'il lui a fait subir.

Car je vaux quelque chose. J'ai un beau métier, des amis géniaux, un homme qui m'aime, je suis quelqu'un de bien, je n'ai pas mérité ça.
Alors il fallait que j'essaie, peu importe maintenant si l'argent que j'ai dépensé dans cette histoire pour payer mon avocat est perdu ou non. Je me serais battue. Comme la Stef d'avant, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds.
Le résultat importe peu, ce qui importe, c'est de se battre. Pour soi.
Je ne suis pas dans une optique de vengeance, je ne veux pas lui soutirer de l'argent pour le plaisir ou pour m'enrichir, encore moins lui faire du mal, je veux juste dire que j'ai souffert, qu'il reconnaisse sa responsabilité ou qu'on lui fasse comprendre qu'il l'est et que c'est mal, et dire à la justice: non, je n'ai pas mérité ça, alors faites ce que vous devez faire, si toutefois vous le pouvez au vu des pièces que vous avez sous les yeux.

J'ai mis deux ans à me sortir de tout ça.  Deux ans, c'est long. mais aujourd'hui, les mauvais souvenirs s'estompent. Je n'y pense plus, ça ne m'obsède plus, ça ne me bouffe plus.

J'ai réappris à vivre, à aimer la vie et tout ce qu'elle m'apporte, à affronter son lot d'épreuves et de déceptions parce que je sais tout ce qu'elle a d'autre à offrir et qui me comble chaque jour.

Cette page se tourne, et à la fin d'un livre il y a parfois des remerciements (non, je n'attend pas les résultats de la bataille, je m'en fout). Voici les miens :

- Merci à ma Cacou, fidèle parmi les fidèles, qui m'a pardonné mes faux pas, et qui au delà des apparences a compris ma réelle souffrance. Cacou qui ne s'est pas laissée influencer par mes détracteurs, qui a tenu bon, qui a cru en moi quand moi-même je n'y croyais plus. Cacou qui a pleuré pour moi, qui a pleuré avec moi, et qui n'a jamais, jamais faillit à son rôle de meilleure amie. Et pourtant, ça n'a pas été toujours facile.
Cacou qui m'aimait même quand j'allais mal, que je n'étais que fontaine à pleurs, et moulin à paroles désespérantes.
Cacou, qui voulait pas que je meure.
Si je suis toujours là, c'est principalement grâce à toi. Je sais je te l'ai déjà dit, mais je te dois tant que tous mes mercis ne suffiront jamais.
Je t'adore, ma grande soeur de coeur.

- Arnaud, aaahhh ces longues soirées au téléphone, merci, merci pour ton soutien, même quand je t'envoyais chier... t'as fini par comprendre comment je fonctionnais, et quelque part, tu m'as redonnée confiance en moi même, tu me voyais comme une femme, quand moi je ne voyais qu'un déchet de sexe féminin. On s'est souvent fâchés, mais finalement, t'as trouvé le mode d'emploi (et oui, quand je te raccroche au nez: IL FAUT RAPPELER !!!) Merci pour tout, et pour ta présence rassurante (et à toute heure au téléphone), pour m'avoir aidé à relever la tête le dimanche, et à m'avoir permis de reprendre du plaisir à venir rouler et de me faire de nouveaux amis.

-illuine, ma chatoune, qui m'attendait chaque soir au retour du boulot. Elle se précipitait à la porte dès qu'elle entendait le cliquetis des clés dans la serrure. Parfois, je me disais que je ne pouvais pas me tuer, parce que tu avais besoin de moi. Pardon pour mon humeur parfois exécrable, triste à mourir. Merci pour tes ronrons, en toute circonstance, pour tes câlins du matin et du soir, pour m'avoir rappelé qu'il fallait se lever (meooowww ma gamelle est vide maîtresse !!!!), pour avoir mis de la vie dans mon appartement quand je n'étais qu'un corps sans émotion et sans espoir. Merci, pour l'amour inconditionnel que tu me portes, et pardon, pour avoir faillit t'abandonner.

- ma maman, qui, à partir du moment où elle a su (malgré moi) que ça allait aussi mal, a toujours été là juste ce qu'il faut, sans s'imposer. Et que j'appelais une ou deux heures, tous les soirs, pour parler, raconter ma journée... pour avoir une voix au bout du fil, et ne pas être seule et penser à tout ce qui me rongeait. Merci. Et pardon, de n'avoir rien dit, d'avoir tout gardé pour moi tellement j'avais honte d'aller aussi mal. Pardon donc, de ne pas t'avoir fait confiance.

- Et enfin... Thomas. Mon Choupinou, qui m'a montrée que j'étais encore capable d'aimer... et d'être aimée. Qui m'a fait prendre l'avion, qui m'a fait voir la Crète, qui m'a fait et me fait toujours rêver. Tom, qui a remis des papillons dans mon estomac, avec qui je n'ai plus peur de demain, plus peur de vivre, au contraire. Avec lui, j'ai envie de croquer la vie à pleines dents, de faire plein de choses, et d'en construire surtout ! Il a remis une âme dans mon corps. Je t'aime mon amour, tu as fait renaître la Stef qui sommeillait en moi: merci merci.

Je n'ai cité que ceux qui aujourd'hui font encore partie de ma vie... mais il y a eu aussi Alex, mon chouchou à moto, qui m'a tendu la main quand j'étais au fond du fond du gouffre et a été un véritable ami, qui voulait vraiment tout faire pour me sortir de l'enfer, et qui était  toujours là quand ça n'allait pas. Il est arrivé au bon moment, comme un ange gardien envoyé là exprès pour me sortir du mauvais pas. Il m'a montrée que je méritais d'être aidée, que j'en valait la peine. Y'a eu mon patron de l'époque aussi, pour sa patience, sa compréhension. Pour me dire que c'était qu'un pauvre con et que je valais mieux que ça. Mon patron qui a joué au père, un petit peu, sans s'en rendre compte. Qui a fermé les yeux sur mes retards, et mes 2 ou 3 absences, quand j'avais abusé de somnifères la veille, ou qui a accepté que je sois absente sans préavis quand j'ai dû me faire hospitaliser pour me requinquer le moral. Et Tigrou, pour les soirées ciné avec toujours le sourire top banane, et son enthousiasme sans borne, et Matt qui m'a motivée à prendre des cours de salsa, et Mariannick et Alain, qui m'ont accueillit dans leur groupe malgré les "on-dits" et qui sont restés avec moi, un soir ou je m'en suis pris plein la tête. Et Thierry, mon ami belge, avec qui on a eu de looongues discussions sur les relations homme-femme, qui a le coeur sur la main, et qui a répondu, quand un soir vers 1h du mat, j'ai envoyé un sms d'au secours.... parce que je ne savais pas à qui l'envoyer d'autre.

Bref, dans mon malheur, j'ai eu de la chance. Comme quoi c'est possible de voir le bien qu'il y a au fond de quelqu'un, même quand la détresse le pousse à agir pas comme il le faudrait.
Et je reste fière de moi. Car j'ai survécu, et malgré le mal qu'on m'a fait, je n'ai jamais sombré dans la haine ou dans la vengeance. Je suis restée la Stef, gentille et aimante. La Stef qui croit encore dans la bonté des gens (même si je me méfie davantage), et qui veut croire qu'on peut s'en sortir en respectant les autres et en étant quelqu'un de bien. Ca ne m'a pas rendue aigrie, ni égoïste, ni méchante.

Je vous aime, mes amis, et toi plus encore de jour en jour mon amour.

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 14:09
C'est la loose complète.
Après une semaine épuisante (qui n'est toujours pas finie puisque je suis de garde), me voilà au boulot et malade.
Pas juste le petit rhume qui te dérange un peu, non, la crève, la  vraie, avec des épisodes de fièvre quand les médocs ne font plus effet, le nez qui coule, et la gorge en feu.
Heureusement, Actifed est là, et franchement, ça me réussi plutôt bien: plus de fièvre, regain d'énergie (sortie du mode larve) et mal de tête et de gorge supportables.
Par chance, je n'ai quasiment pas de boulot en garde ce WE (heureusement, sinon ce serait franchement pénible). Ca me gave déjà d'être dérangée par des gens qui viennent acheter des croquettes. Si certains s'excusent, voirent téléphone à l'avance pour savoir s'ils peuvent venir (et oui y'a encore des gens bien éduqués ici bas), d'autres non pas compris que la clinique n'est normalement ouverte que pour les urgences, et que c'est pas un self service.
Et que du coup, comme je suis seule (et que j'ai pas à faire le pied de grue devant la porte d'entrée), il faut attendre que je traverse toute la clinique, qui est assez grande (même immense pour une clinique dans paris) pour que je vienne leur ouvrir. Hier soir, un couple de cinquantenaire est passé, a sonné 3 fois, et s'est mis à tambouriner à la porte. Je précise que j'ai mis moins d'une minute pour arriver.
Voyant que les lumières de l'accueil n'étaient pas allumer, ils auraient pu regarder les horaires sur la porte, et s'excuser pour leur bruyante impatience... Mais non, ça doit être comme au mac do: on doit tout avoir et tout de suite.
Chance que je n'étais pas en consultation à ce moment là, y'a rien de plus pénible que de devoir faire une pause en plein milieu de ton examen clinique, pour aller vendre un sac de croquette ou des boîtes, à des gens qui, non content de te déranger pour ça un dimanche ou un samedi à minuit, en profitent pour te poser mille et une questions, voire te parler de la pluie et du beau temps (c'est sûr,  j'ai que ça à foutre quand je suis de garde...).
J'sais pas, moi ça ne me viendrait pas à l'idée de retenir un médecin qui viendrait chez moi (genre sos médecin), o uune équipe de pompiers, pour leur parler de mon mode de vie, de ce que j'aime manger, ou de tous mes antécédents médicaux... je suis assez cérébrée pour savoir qu'ils ont du boulot, que je ne suis pas la seule patiente, et qu'ils n'ont pas le temps de prendre un café et de se tapper la discut'.
je fini en général par leur dire "désolée,  je n'ai pas trop de temps à vous accorder, j'ai une consultation en cours, c'est une urgence".
"aaahh ohhh  excusez moi, je vous laisse alors"
-yes! gagné!- "allez, au revoir, et bonne soirée"
"qu'est ce qu'il a ce pauvre petit chien"
-GRRRRR- "un problème cardiaque"
"ah oui, kiki a déjà eu ça aussi",
-GGROOOOAAARRR- "ah bon"
"oui, même qu'on a été obligé d'aller chez un vétérinaire dans le sud parce qu'on était en vacances"
AAAAAAAAAAAAHHHH STOOOOOOOPPP JE M'EN FOOOUUUUUT
TRANSMUTATIOOONN
Je ne tient plus, mon sang se met à bouillir, des cornes poussent sur mon crâne et... OUF, ils s'en vont, la pression retourne, et Stef The véto version "angelic face" est de retour.

Bref j'attend la fin de ma garde avec impatience... J'ai des courbatures dans le dos: simple conséquence de la fièvre, ou signe d'une grippe en cours?

Qui vivra verra. En attendant, siouplé, ne laissez pas vos animaux se blesser ou manger un truc craignos si vous êtes dans le 12ème. ;-)
 
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 13:39
Et oui ! Comme le disait Michel Galabru, force est de constatée qu'ici il fait plus froid qu'à Paris, je quitte Paris dimanche après midi où la température était ^positive et arrivée dimanche soir, je sors de ma Twiggy et fais face à un air frais vivifiant taquinant les -4°C.
Bon certes la vague de froid a ensuite atteint Paris aussi, mais sur le coup, ça m'a refroidie!
J'ai bien cru qu'il faisait moins quarante! Finalement hier il faisait -6°C.

Petit message donc, comme vous l'avez compris, pour vous signaler que je me ferairare sur le net cette semaine, car je suis en Picardie jusque vendredi midi ! Or je n'ai pas le net chez mes parents ! Rassurez vous on a quand même l'eau et l'électricité, et je ne vais pas perdre mes orteils car mes parents ont mis la cheminée (c'est beau les braises, je voulais prendre une petite photo pour partager ça avec mon chéri, mais l'appareil photo me dit "no memory card", groumph, tant pis).

Donc je suis en rempla, et même en consultation, je peux garder mon léger accent picard, ici ça ne choque pas, au contraire.
Et contrairement aux idées reçues, c'est pas mort en province: à mon grand étonnement, cetaprès midi j'ai un rdv tous les quart d'heure, alors que dans les petits cabinets où je bosse en région parisienne, c'est plutôt calme en ce moment (même si j'imagine que les affaires ont dû reprendre un peu depuis lundi, avec le retour des vacances).

Donc je suis bien occupée et ça me plaît. Ma môman me fait des bons p'tits plats, ma petite Twiggy est chez le Docteur (le garage où mes parents vont depuis des années, mais bon pour l'instant ils n'ont pas trouvé ce qu'elle avait). Je suis allée chez le coiffeur (je n'ai dû aller chez le coiffeur en région parisienne qu'une seule fois, j'attends toujours de rentrer en picardie en général).
pour le dentiste, avec mes horaires, je ne vais pas pouvoir, il va donc falloir que je me résigne à en trouver un bon en région parisienne. Idem, si quelqu'un connaît un bon dermato... (Cacou peut être?).

Voilà, bisous réfrigérés. Portez vous bien (Cacou je croise les doigts pour ta deuxième H-scopie, et Arnaud je te souhaite un prompt rétablissement (c'est ça de pas aller chez le médecin tout de suite, ça dégénère et tu finis avec des antibio) )

La Choupinette frigorifiée.
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