Oh que c'était beau, toute cette neige... cette neige "cache misère", grâce à laquelle on ne voit plus le bitume qui recouvre notre pauvre terre, ni les déchets, ni la crasse. Tout est blanc, pur. On est tous émerveillés. Tous pareils, tous emmitouflés dans nos manteaux, tous avec une capuche ou tout autre accessoir pour pas givrer du crâne.

Enfin l'émerveillement, ça dure 5 minutes, après on se dit qu'il va quand même falloir aller au boulot.

Etape 1: Désenneigeage de Twiggy par mon homme (quel gentleman!)
Etape 2: allez, je démarre. ça va aller!
Etape 3: retour sur la terre ferme: Premier freinage et je dérape... bon ok, je vais un peu mieux respecter les distances de sécurités, et ralentir à l'avance.

Une fois sur le périf, ce fut l'horreur.
Tout le monde savait qu'il allait neiger cette nuit, sauf la DDE. Que dis-je... les DDE... Ils ne doivent pas regarder la météo, ni regarder les infos. Mercredi soir sur la A86, déjà, des panneaux disaient "risque de neige demain matin"...
Alors pourquoi attendre que ce soit le bordel, qu'il y ait des accidents, pour aller mettre du sable sur les routes !!!
Ca coûte pourtant pas bien cher un peu de sable, le périf au moins !!! les grands axes !!!

Parfois je me demande ce qu'il se passe dans la tête des gens.
Certes ils dorment la nuit... et ils n'allaient pas en mettre à l'avance... mais jsuis désolée, le salage des routes, ça se fait la nuit, pas après le boum de trafic matinal !

Résultat: ça glissait sur le périf, même si c'était surtout de la gadoue.
La porte de la Chapelle était indiquée à plus de 50 minutes à porte de Montreuil... mon lieu de départ.
J'ai pas dépassé les 7km/h. J'ai dû passer une ou deux fois la seconde, c'est tout. En première sur tout le trajet du périf de porte de montreuil jusqu'à porte de clichy ! j'en avais mal au pied (celui de l'embrayage).

Bref, galère, 2h pour arriver à Bois colombes.

Je n'étais pas la seule à avoir osé braver la neige vu le monde sur le périf, même certains irréductibles motards résistaient encore et toujours à l'envahisseur (bon, franchement ils ne faisaient pas les fiers, et c'est clair qu'il y en avait beaucoup moins que d'habitude. J'ai même vu une moto renversée, mais le gars n'avait rien, il essayait juste de la relever... ça glissait donc bien)


Le soir par contre, je pars de Bougival (78) vers 19h40, et d'habitude, il est indiqué 25 minutes pour rejoindre le périf à porte maillot depuis la A86 (via la A14), et là : dingue c'était écrit "fluide" !!!
Et effectivement, j'ai roulé à 70,donc à la vitesse maximal autorisée !!! sur tout le long !!!
Même sur le boulevard de Neuilly, ça roulait !!!

Sur le périf, habituellement blindé: PAREIL !!!
Mais où sont les gens???

Alors j'ai roulé, profité, savouré ce moment de pur bonheur, de voir que la porte de Bagnolet n'est qu'à 16 minutes de la porte maillot, étape franchie elle aussi aisément... Qu'on va retrouver son chéri sans avoir été épuisée, excédée par une heure et demi à galérer dans ces éternels bouchons et malgré mes tactiques de raccourcis !

J'étais contente !

Je suis presque fière d'être parmi les gens qui ne se laissent pas impressionner par quelques flocons, et qui sont prudents et en ressortent indemnes (bon après on est pas à l'abri de l'imprudence des autres...).

Par contre, comment se fait il que le matin il y ait eu autant de monde que d'habitude et pas le soir????
Hypothèses:

1. Les gens ont pris les transports en commun plutôt que leur moyen individuel de transport. Le bordel du matin était lié au non-salage, et cela a masqué le fait qu'il y avait moins de monde ce matin, à cause de l'encombrement (lui même lié au ralentissement imposé par les conditions météo). Dans ce cas, ça veut dire que plus de monde pourrait se passer de sa voiture ou de sa moto, et que donc, les parisiens pourraient moins polluer. Moi je n'ai pas trop le choix, sinon c'est clair que je ne me serais pas emmerdée à risquer ma vie et/ou ma bagnole pour aller bosser.
2. Les petits frileux de parisiens sont rentrés plus tôt pour pas reprendre un bain de neige ?
3. Y'avait un immense concert de Jonnhy depuis sa chambre d'hôpital, et retransmis sur un écran géant accroché sur la tour Eiffel, et on ne m'a pas prévenue !

Mystère et boule de gomme!
Cela dit d'après mon homme, y'avait foule dans le métro donc ma première hypothèse doit être la bonne.

Conclusion: si le tout puissant veut nous aider à préserver notre bonne planète et à rendre à Paris une atmosphère respirable: qu'il nous enneige plus souvent !

(en plus ça amusera petits et grands, et mettra des étoiles dans nos yeux d'enfants!)

Bon, c'est la troisième fois que je rêve d'avoir attrapé la grippe A.

Cette nuit encore, j'étais donc chez mes parents (dans mon rêve NDLR), je toussais et j'avais de la fièvre... et fébrilement, je tentais de composer le numéro de mon chéri pour le prévenir (au cas où je trépasserais, pour qu'il ait le temps de venir à mon chevet, comme dans les films dramatiques).

Le lecteur habitué notera ici le chassé-croisé avec mes cauchemars habituels dans lesquels je n'arrive pas à composer le numéro de mon cher et tendre et ça m'angoisse à mort, car il faut absolument que je l'appelle, et je le vois au loin je fais des grands signes mais il ne me voit pas !
Cauchemar récurrent depuis ma première grosse rupture... et oui, mon ex avait changé de numéro de tel, ce qui m'avait laissée seule, et démunie, face à un impitoyable:  "Mandarine vous informe que le numéro demandé n'est pas attribué". En plus de ça quand je le croisais, il m'ignorait (d'où le fait que dans ces rêves, je  vois mon chéri au milieu d'une foule, et  je tente désespérément d'attirer son attention, sans succès)
Ca m'a visiblement traumatisée de me retrouver seule, abandonnée, ignorée, rejetée.

Depuis, j'ai cette crainte en moi, de me retrouver isolée physiquement et téléphoniquement de la personne chère à mon coeur. En l'occurrence: mon Choupinou !

Concernant la Grippe A, c'est donc mon troisième rêve.
Pas vraiment un cauchemar, car je vivais ma grippe plutôt bien, j'étais juste KO et "impuissante", ou plutôt juste affaiblie (les Freudiens y verront peut être une explication sexuelle... moi non!).

Deux hypothèses viennent à mon esprit:

1: Serais je inconsciemment contaminée  par l'hystérie collective?
Me serais-je donc laissée impressionner par la tentative de boostage de l'audience des média, basée sur un plan de flippage de la population française, en sous-entendant l'avènement imminent d'une hécatombe planétaire?
 "oui toi, le trentenaire qui te crois à l'abri de tout, du cancer et de l'accident cardiovasculaire, et bien non ! la grippe A te guette !!! tu va mourir bientôt, les poumons en feu !"
Chacun alors de crier intérieurement une réplique de film d'action américano-apocalyptique du type: "on va tous mouriiiiiiiir!"
Mais que font donc James Bond, Indiana Jones, et Jerry Mag Guire????
Ahh quand il s'agit de la vraie vie, les américains ne fournissent pas autant de héros que dans les films.

2: Ou est-ce mon inconscient scientifique qui essaie de me convaincre de me faire vacciner?

Que les choses soient clair mon cher inconscient, quoi qui te passe par la tête, soit donc rassuré: OUI j'ai prévu de me faire vacciner, dès que cela sera possible (sans me ruer non plus sur les postes de vaccinations, faut pas déconner non plus) !

L'épidémie de grippe ne passera pas par moi ! Je culpabiliserais trop, en l'attrapant, de contaminer mes proches que j'aime et que je ne veux pas pousser prématurément dans la tombe. Mes petites mamies sont déjà bien assez fragiles.

Et puis en plus m*rdre, maintenant que je suis heureuse, c'est pas le moment de mourir !
Ce serait quand même très c*n, non?
NON MAIS oh, saleté de virus !